samedi 28 mars 2015

Projet 52 (semaine 13) - Animal


Alors que ce blog présente en ce moment un côté végétatif, 
Il était temps de réveiller son côté animal. 
Voilà qui est fait ! 
Merci donc au projet 52 de Ma'...
 qui a su réveiller la Bête !
Bon we à tous

lundi 23 mars 2015

La plume, le pinceau, la prière - L'égyptologue Marguerite Naville (1852-1930) par Danielle Maurice-Naville, Laurence Naville et Corrine Eggly-Naville



Avertissement : ce billet a été rédigé par Mlle Margotte. Cette dernière, passionnée d'histoire, a lu le livre plus vite que sa mère, un peu débordée et peu présente ces derniers temps sur la blogosphère, comme vous avez pu le constater...
   C’est à travers trois voix que se déroule cette biographie de Marguerite de Naville de Pourtalès. Trois femmes, trois auteures, trois membres de sa famille s’associent pour raconter la vie tumultueuse de cette femme. Dessinatrice, pieuse, passionnée et bourreau de travail, Marguerite Naville a vécu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Issue d’une famille ancienne, sa vie a été marquée par le travail de son mari, Edouard Naville. Égyptologue suisse, il voyagera toute sa vie entre l'Égypte, la France, la Suisse ou l’Allemagne et travaillera notamment sur le mythe d’Horus et Le livre des morts.



Je n’ai pas apprécié le ton de cette biographie familiale. L’écriture s’est faite grâce à des journaux et des correspondances de Madame Naville, assemblés dans un récit à la première personne par les trois auteures. Peut-être trop habituée à la rigueur des récits historiques ou à la légèreté de mes lectures de loisirs - maudites soient ces bandes dessinées si chronophages - ce récit m’a paru artificiel.

Le livre est alors quelque chose de "bâtard", entre le récit historique, la biographie, l’autobiographie et l’épistolaire. Peut-être ce mélange des genres est-il quelque chose de positif. Personnellement, j’ai trouvé ça assez maladroit. Peut-être aurait-il mieux valu que les auteures choisissent des extraits et publient un recueil. Le récit, alors allégé, serait plus à même de transmettre les émotions et l’écriture quotidienne délicate de Marguerite qu’on sent parfois transparaître au fil des pages.

Ce livre a pourtant le mérite de laisser émerger ce qu’un récit historique pourrait considérer comme insignifiant. La plume, le pinceau, la prière nous plonge dans le quotidien d’une femme bourgeoise de la fin du XIXe siècle, ainsi que dans le monde passionnant des égyptologues. Nous sommes guidés dans cette balade par les nombreuses illustrations de l’ouvrage, pour la plupart des dessins de Marguerite ou des photographies. Le feuilletage de ce livre est une expédition dans les voyages des intellectuels européens et une ouverture sur leurs relations avec leurs voisins égyptiens tant contemporains que millénaires. Si ce livre n’a pas le mérite d’une belle écriture, il a celui-ci, et ce n’est pas négligeable.
http://delivrer-des-livres.fr/challenge-rentree-litteraire-2014/

Merci beaucoup aux éditions LaBaconnière pour cet envoi.