vendredi 28 décembre 2012

Les trios de tête de l'année 2012

Je m'essaie cette année au jeu du classement, même si je sais combien cela va être difficile de choisir car 2012 a été une année faste en très bonnes lectures. Le bilan s'avère donc positif... et j'ai déjà en vue mes deux premiers livres pour 2013 !

Les essais

Je commence par les essais car mes lectures les plus enthousiasmantes viennent de ce genre littéraire. Je place d'ailleurs en tête de l'ensemble des lectures de cette année le dernier livre de Pascal Quignard, une merveille :


En deuxième position... L'écriture comme un couteau d'Annie Ernaux.




En troisième position, Sylvie Germain et ses Rendez-vous nomades.





Du côté des romans contemporains

Clèves de Marie Darrieussecq


Puis Home de Toni Morrison et en troisième position Un amour noir de Joyce Carol Oates.




Parmi les nombreux récits, journaux intimes et autres autobiographies lus durant cette année 2012. Les trois livres qui suivent sont de véritables petits bijoux...
 
En première position, La chair du temps de Belinda Canone, chroniqué ICI.

Puis, ex-aequo en haut du podium, le récit de veuvage de Joyce Carol Oates, J'ai réussi à rester en vie.


En deuxième positon, le tome IV du Journal de Charles Juliet (de 1982 à 1988).


Rien que de regarder les couvertures, j'ai envie de me replonger dans ces livres ! 
Mais maintenant, en route pour 2013...

jeudi 27 décembre 2012

Challenge Maupassant ou comment ne pas pouvoir conclure...


Le challenge Maupassant se déroule depuis maintenant plus d'un an. Il devait se terminer le 31 décembre mais plus la date fatidique approche, plus je me dis que je n'ai pas envie de conclure... En effet, je n'ai pas terminé ses oeuvres romanesques, je n'ai pas lu ses articles pour les journaux et de nombreuses adaptations filmées m'appellent ! 

CE CHALLENGE DEVIENT DONC A DUREE ILLIMITEE

Ce qui, il faut le reconnaître, permet de se détendre face aux 300 nouvelles de l'auteur... puisque je propose en même temps de se lancer dans la lecture des oeuvres complètes du canotier normand. J'ai profité de l'occasion pour concocter un nouveau logo (quand on aime...) :


 Vous pouvez donc vous inscrire et trouver les niveaux proposés ICI. Les différents logos se trouvent sur le même billet. Vous pouvez trouver une bibliographie ICI. Celles qui sont déjà inscrites peuvent bien sûr changer de niveau en cours de route...

Petit bilan pour l'année 2012 qui se termine :

12 participantes : 4 pour le niveau Rose, 5 pour le niveau Harriet, 1 pour le niveau Guillette et 1 pour le niveau Bel-Ami. J'ai ajouté un niveau pour l'intégrale, le niveau "Une vie" où vous trouverez une participante pour le moment. Devinez qui ?
16 billets ont été publiés à ce jour pour ce challenge... et le meilleur reste donc à venir ;-)

mercredi 26 décembre 2012

Une vie de Maupassant

C'est par une journée pluvieuse, un jour au "ciel bas et chargé d'eau" que s'ouvre ce roman. "Le ciel bas et chargé d'eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre."
Nous sommes le 3 mai 1819. La veille, Jeanne, fille d'Adélaïde et du baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds, disciple de Jean-Jacques Rousseau, a quitté le couvent. La famille vit à Rouen et voilà Jeanne qui rentre chez elle.
"Bientôt on traversa les prairies ; et de temps en temps un saule noyé, les branches pendantes avec un abandonnement de cadavre, se dessinait vaguement à travers un brouillard d'eau. (...) On se taisait ; les esprits eux-mêmes semblaient mouillés comme la terre."
Cette eau qui, chez Maupassant, englouti tout, recouvre déjà la vie naissante de la jeune fille dont la vie ne fait que commencer. Après être revenue chez elle, Jeanne s'installe dans une vie faite de douces rêveries et de contemplations troublées par une imagination romanesque, jusqu'à la rencontre avec M. de Lamare.
"Il arriva comme on essayait un banc rustique posé le matin même sous le grand platane en face des fenêtres du balcon."
C'est au cours d'une promenade en mer que véritablement "leurs yeux se rencontrèrent". S'ensuit un mariage. Après une nuit de noce difficile, Jeanne retrouve goût au mariage suite à son voyage de noces en Corse où elle goûte enfin aux plaisirs de la chair. Mais le retour sur le continent dans la maison familiale est moins enthousiasmant : son mari se néglige, la regarde à peine, et ne va pas tarder à se tourner vers une femme qu'il trouve plus gironde. L'arrivée d'un enfant va alors la transformer en "mère fanatique"....

Une Vie, téléfilm d'E. Rappeneau (2004)
Je préfère m'arrêter ici en ce qui concerne la vie de Jeanne. Vous vous en doutez, le roman déroule son existence jusqu'à "la fin"... Pas question donc d'en dévoiler plus ! J'ai dévoré ce livre de Maupassant en quelques jours. Ce fut l'une de ces lectures intenses durant lesquelles on reste rivé au livre sans pouvoir le lâcher. J'ai terminé époustouflée, une fois de plus, par le talent de Maupassant !
Si vous devez l'acheter, je vous conseille vivement l'édition récente de Garnier-Flammarion qui propose une interview d'Annie Ernaux (c'est ce qui a guidé mon choix...). Un classique indémodable, à lire, et à relire...


lundi 24 décembre 2012

C'est lundi, que lisons-nous ? (53)


Lu durant la semaine du 10 au 16 décembre 2012

                         Variations sauvages d'Hélène Grimaud, musical et bestial ;-)



Mes lectures en cours

Je suis plongée dans l'avant-dernier livre de Joyce Carol Oates, à savoir J'ai réussi à rester en vie. Il est tellement bien que j'ai déjà dévoré la moitié du livre en deux jours... A suivre...

Ce que je vais lire cette semaine

Malgré la venue du Père Noël, je vais essayer de trouver le temps de lire un peu... Terminer le récit de J. C. Oates et peut-être me plonger dans Bel-Ami que j'ai emprunté à la bibliothèque.

Et vous, que lisez-vous ?

J'en profite pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de Noël bien sûr !


vendredi 21 décembre 2012

Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras


Lol V. Stein est née à S. Tahla. Un narrateur interne, un "je" inconnu, nous parle de l'enface de Lol, de ce qu'il en sait, comme cette rencontre avec Michel Richardson alors qu'elle avait 19 ans, et ce mariage annoncé avec lui. L'histoire commence vraiment une nuit, au casino de T. Beach, dans une salle de bal. Deux femmes, la mère et la fille, et l'une d'entre elles, la mère, s'appelle Anne-Marie Stretter. Elle va ravir l'amour de Lol, Michel Richardson qui, après avoir dansé avec elle, ne la quittera plus. Cet amour volé va vieillir le trio des amants qui ne peuvent s'en vouloir d'être possédés  par un désir qui les dépasse. Il ne peut qu'engendrer le silence et l'acceptation. Lorsque son fiancé et Anne-Marie Stretter disparaissent ensemble, Lol s'effondre. Elle restera plusieurs semaines dans sa maison d'enfance, prostrée. Alors qu'elle sort de chez elle pour la première fois depuis la scène du bal, elle rencontre dans la rue Jean Bedford, un musicien, qui lui apprend le départ en Inde de Richardson.

Le Ravissement de L. V. Stein par le théâtre de la Tête Noire
"Un jour d'octobre Lol V. Stein se trouva mariée à Jean Bedford." Dans les dix années qui suivent, elle habite U. Bridge et fait trois enfants avec son mari. L'aisance arrive, avec une promotion de Jean qui leur permet de revenir sur les lieux de son enfance... et de son abandon.
Je n'en révèle pas plus sur une intrigue qui finalement, ne sert que de pré-texte à une écriture du songe, fluide, qui produit un effet de "bruit de vagues". Tout s'éloigne, puis revient, à l'image de ses "pensées naissantes et renaissantes, quotidiennes". Voilà un univers romanesque où tout s'écroule et où tout coule. Roman du "mot-trou" hanté par le "mot-absence", il donne la part belle à cet impronnoncé face au départ du couple nouveau à son aurore.
C'est à Vinh Long que Marguerite Duras entendra parler pour la première fois de la femme d'un administrateur pour laquelle un jeune homme se serait suicidé. Cela va lui inspirer le personnage d'Anne-Marie Stretter. Elle terminera ce livre à Trouville, pendant l'été 1963, dans l'ancien appartement qu'elle venait d'acheter dans l'ancien hôtel des Roches noires. Après avoir refermé l'ouvrage, je n'avais plus qu'une envie, hanter Trouville sur les traces de l'écrivaine et de Lol, ombre errante qui n'en a pas fini de venir nous souffler que certains événements dépassent les mots au point de nous faire mourir de silence.

D. Seyrig dans le rôle d'Anne-Marie Stretter

mercredi 19 décembre 2012

La Maison Maupassant de Patrick Wald Lasowski

Vous connaissez peut-être P. Wald Lasowski par ses travaux universitaires et/ou ses articles pour le Magazine littéraire. Spécialiste du XVIIIe siècle et plus particulièrement du courant libertin, son nom s'associe d'habitude aux auteurs du siècle des lumières. J'ai été intriguée de découvrir son nom en compagnie de celui de Maupassant. De plus, en parlant d'associations, la lanterne rouge, avec ce titre, "La Maison Maupassant", qui évoque tout de suite La Maison Tellier, tout cela ne pouvait que provoquer une curiosité certaine face à ce livre paru en 2009 dans une collection que j'aime beaucoup (et qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment à cause de "l'affaire" Aragon, voir ICI...).
La Maison Tellier, il en est question dès le premier chapitre qui évoque les mots qui ouvrent toute l'oeuvre, ceux de la nouvelle du premier recueil paru : "On allait là, chaque soir, vers onze heures, comme au café, simplement." Et dans le premier chapitre de cet autre livre, La Maison Maupassant, Patrick Wald Lazowski établit un intéressant parallèle entre l'accumulation des contes (300 nouvelles en tout) et la consommation que l'écrivain a pu faire des femmes des maisons closes. Par exemple, un soir, il emmènera avec lui un huissier afin de faire constater de manière officielle comment, en une heure, il aura "tiré six coups", avant d'aller honorer à nouveau deux femmes dans la chambre d'à côté ! De la petite mort à répétition à la nouvelle, genre bref, plaisir rapide et "brèves secousses", pour l'essayiste, le chemin est le même, menant à tout coup à des plaisirs comptables, comme ceux des maisons closes. Il évoque d'ailleurs le parallèle entre la maison et la femme omniprésent dans l'oeuvre du nouvelliste, ce que je n'ai pu que constater en lisant les contes du Clair de lune évoqué dans mon billet précédent.
"Quant à elle, je la jugeais avec froideur et lucidité. (...) C'était... c'était un décor... pas un logis." La Porte in Clair de lune et autres nouvelles.
L'Apollonide, film de Bertrand Bonello
Dans un deuxième chapitre teinté de poésie, Patrick W. Lasowski évoque l'éternel retour à l'oeuvre dans toute la production de l'écrivain, ce même qui le hantait et que le lecteur recherche aussi. Car c'est bien cela qui sourd lorsque nous retournons vers ces contes "à l'image des guillemots, ces oiseaux migrateur qui "reviennent encore"", qui "reviennent toujours" (relire à leur propos le beau texte La roche aux guillemots des Contes de la Bécasse).
Enfin, dans le chapitre "L'homme blessé", l'essayiste présente les différents accidents ayant émaillé la vie de Maupassant, et ils ont été nombreux ! Un jour il se brûle la moitié de la barbe, un autre il se tire "accidentellement" une balle dans un doigt, un autre, sa chambre prend feu... Ce feu purificateur sera d'ailleurs le clou d'une soirée organisée à La Guillette en 1889 alors que l'on y joue "Le crime de Montmartre", une saynète qui s'achève par l'incendie de la prison... Du feu au fou, il n'y a d'ailleurs qu'un pas que franchira Le Horla...
Si j'ai trouvé le fil directeur de cet essai parfois un peu embrouillé, j'ai aimé redécouvrir des anecdotes liées à la vie de l'écrivain. L'écriture est fluide, l'ensemble se lit facilement et rapidement, et cette petite promenade en compagnie de Maupassant est agréable. On découvre quelques éléments biographiques peu présents ailleurs car assez peu glorieux pour l'écrivain... Et puis, j'aime assez ces parcours littéraires un peu erratiques, c'est par ces chemins de traverses que l'on finit par découvrir les fondamentaux d'une oeuvre...


lundi 17 décembre 2012

C'est lundi, que lisons-nous ? (52)


Lu durant la semaine du 10 au 16 décembre 2012

Un seul et unique roman, Le noeud de vipères de Mauriac. 


J'ai la chance d'avoir sous la main un tome de la Pléiade consacré à Mauriac. C'est comme cela qu'après Thérèse Desqueyroux, alors que je ne savais pas trop quoi lire, j'ai commencé ce roman. Mais je trouve que cette vieille couverture de l'édition du Livre de Poche correspond bien à l'ambiance du livre... d'où ce choix d'image !

Mes lectures en cours

La muraille interdite de Serge Brussolo (pour neurones fatigués mais d'une efficacité redoutable) et Variations sauvages d'Hélène Grimaud, la pianiste.

Ce que je vais lire cette semaine

Ce que j'ai commencé, acheté samedi durant notre périple "copinautes" ;-)

Et vous, que lisez-vous ?


dimanche 16 décembre 2012

Les dimanches en photo (56) - Vous reprendez bien un p'tit thé ?

Lorsque quatre blogueuses se rencontrent, que font-elles ?
1. Elles vont dans les librairies. A Rennes, elles commencent par Le Failler (passage ABSOLUMENT OBLIGATOIRE) puis se dirigent ensuite vers la librairie Critic, qualifiée par l'une d'entre elle "d'antre de la mort" ! Oui, rien que ça !

La librairie Critic

2. Elles vont boire du thé afin de pouvoir papoter tranquillement. L'ambiance ouatée de "l'enchanté" a abrité leurs discussions qui n'ont pas été seulement livresques !


3. Elles se quittent en se donnant rendez-vous sur leurs blogs respectifs ! Mais quels blogs vous demandez-vous ? Ceux de Margotte, Hilde, Arieste et Xian Moriarty...

Bon dimanche à tous !

vendredi 14 décembre 2012

Le musée du Dr Moses de Joyce Carol Oates

Cet été (vous savez, cette saison où l'on voit le soleil...) aura été marqué du sceau de Joyce Carol Oates. Après avoir lu (ou plutôt dévoré) Viol, une histoire d'amour, j'ai continué avec Zarbie les yeux verts et Délicieuses pourritures. Entre les deux, Un amour noir, génial, et La vie du singe-araignée. Je n'ai pas rédigé de billet pour ces deux derniers mais je vais conseille vivement la lecture d'Un amour noir, écrit suite à la contemplation d'un tableau. En revanche, je n'ai pas aimé, mais pas du tout, La vie du singe-araignée qui vient de sortir en poche, chez Pocket. Six livres en deux mois, une conclusion s'impose : entre cette auteure et moi, une relation durable s'installe...


Joyce Carol Oates
Mais revenons au livre qui m'intéresse aujourd'hui. Le Musée du Dr Moses est sorti cette année. Edité par Philippe Rey en France, il regroupe dix nouvelles. Sous-titré "Histoires de mystère et de suspense", il laisse présager une lecture fébrile... et il tient ses promesses. J'ai lu le tout en trois jours à peine. Les nouvelles sont de taille très diverses. publiées dans des revues entre 1998 et 2006, elles se caractérisent par leur noirceur et leur tendance à verser dans le genre fantastique. Le plus longue, L'homme qui a combattu Roland La Starza ne m'a pas convaincue... parce que je n'aime pas le milieu de la boxe. En revanche, j'ai lu les autres fébrilement. La première, Salut ! Comment va ! est à déconseiller fortement aux amateurs de footing. La deuxième, Surveillance antisuicide, s'avère émouvante et glaçante à la fois. Les trois bijoux du recueil sont Mauvaises habitudes, Fauve et la nouvelle qui donne son nom au recueil. 
Avec Fauve, nous voilà à la lisière du fantastique. Sur le fil, le lecteur se demande en permanence si l'on ne va pas basculer dans l'étrange, voire franchement dans l'horreur. Et tout cela en racontant une banale histoire de noyade à laquelle un petit garçon a miraculeusement réchappé. Je ne vous dis rien de Mauvaises habitudes qu'il faut découvrir absolument. Quant au Musée du Dr Moses, c'est la cerise sur le gâteau gardée pour la fin... En lisant ce dernier texte, j'ai pensé plusieurs fois à Edger Allan Poe. Ce recueil pourrait lui être dédié. Il plane au dessus de ces textes où l'on navigue entre Ligea et La chute de la maison Uscher. Vous l'avez donc compris, entre Joyce Carol Oates et moi, ce n'est pas terminé ;-)

mardi 11 décembre 2012

Clair de lune et autres nouvelles de Maupassant


Ce recueil, édité pour la première fois en 1883, se composait de dix-sept nouvelles dans sa version définitive de 1888. L'ensemble se place sous la clarté lunaire et la nouvelle qui ouvre le recueil et lui donne son titre, Clair de lune, est l'une des plus belles du livre. D'un panthéisme échevelé, elle m'a évoqué les belles pages ensoleillées de Giono. La dernière, La Nuit, referme le livre sur une nuit noire et sans lune, sans espoir, à la lisière avec le fantastique. Entre les deux, quinze histoires très différentes les unes des autres. Dans Le Loup et Mademoiselle Cocotte, on retrouve les animaux, souvent présents chez Maupassant (souvenez-vous de Pierrot ou de cette chienne en gésine dans Une vie). La Reine Hortense nous conte le délire de fin de vie d'une vieille fille qui se meurt sans enfants.
Et l'enfance, il en est souvent question dans ce recueil : tout d'abord dans L'Enfant, un très beau texte, ou dans Une Veuve, qui raconte l'histoire d'un petit garçon mort d'amour, ou dans Le Père.
Apparition, comme La Nuit, jouent avec nos nerfs dans le genre fantastique où le nouvelliste excelle. Ce texte m'a évoqué une autre histoire fantastique de l'auteur, La chevelure, on y retrouve la fascination pour cet attribut féminin et la référence aux spectres.
Enfin, un recueil lu d'une traite, un régal !...

Adolphe Guillon, Nuit d'hiver à Cannes
Extrait

"Puis j'entrai dans la forêt et je mis au pas mon cheval. Des branches d'arbres me caressaient le visage ; et parfois j'attrapais une feuille avec mes dents et je la mâchais avidement, dans une de ces joies de vivre qui vous emplissent, on ne sait pourquoi, d'un bonheur tumultueux et comme insaisissable, d'une sorte d'ivresse de force."


lundi 10 décembre 2012

C'est lundi, que lisons-nous ? (51)

C'est chez Galleane

Lu durant la semaine du 3 au 9 décembre 2012

- L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May



- Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras



- Le fils de l'officier, de Cothias, Ordas et Galland, tomes 1 et 2 (merci la bibli !)



Mes lectures en cours

Aucune...

Ce que je vais lire cette semaine

Je ne sais pas encore, je me demande si je n'entre pas dans une période de panne de lecture :-(

Et vous, que lisez-vous ?

dimanche 9 décembre 2012

Le marathon de lecture de Noël - J 2

Quand on aime on ne compte pas ! Que les mauvaises langues ne viennent pas agiter mon triste score d'hier... aujourd'hui, Margotte sera grande ou ne sera pas... Et c'est avec une énergie décuplée par un repos réparateur que je prendrai le top départ du marathon de l'année organisé par Arieste. Aujourd'hui, au menu, le riquiqui marathon de 16 à 22h. Tout est prêt cette fois-ci, et l'heure de la sieste sera passée ;-) Je vous retrouve un peu avant l'heure du départ... Bon dimanche à tous !

16h01 - Top départ ! Le goûter est pris, les livres sont installés et mon plaid m'attend... Je vous retrouve pour un bilan de mi-parcours tout à l'heure...

18h35 - Petite pause et premier bilan. J'ai terminé le dossier du Magazine littéraire sur Marguerite Duras (passionnant d'ailleurs !). J'ai ensuite lu le deuxième tome d'une chouette trilogie de BD, Le fils de l'officier.


Après de nombreuses hésitations, j'ai repris Claudine à l'école de Colette. Le livre traîne sur ma table de nuit depuis au moins deux semaines et j'ai le plus grand mal à avancer... Pas sûr que cela soit le meilleur moyen pour continuer ce RAT car après 40 pages, j'ai déjà envie de passer à autre chose !


Ne reste plus qu'une chose à faire : aller manger un morceau et improviser plus tard ;-) Je vous retrouve entre 20 et 21h ! 

21h58 - L'heure est au bilan... pas brillant le bilan. En effet, après une pause qui a traîné en longueur, une visite inattendue est venue interrompre ma bonne volonté ! Autant vous dire que pour s'y remettre après, cela fut mission impossible... Bilan du jour : 100 pages, j'ai amélioré mon score d'hier... et je me suis trouvé un animal totem pour le mois de décembre :

 

samedi 8 décembre 2012

Le marathon de lecture de Noël - J 1



9h50 - C'est par une journée au ciel gris, bas et lourd que commence ce marathon de lecture de Noël : tant mieux, je n'aurai pas de regrets en restant chez moi afin de tourner des pages... Le thé est prêt, mais, je l'avoue, les lectures elles vont se faire au petit bonheur la chance car je n'ai pas vraiment eu le temps de préparer ce RAT, contrairement au précédent. Enfin, je vous retrouve à midi pour une première pause bilan ! Je vous souhaite à tous et toutes un excellent we et bien sûr, de chouettes lectures...

12h30 - Une pause s'impose, même si j'ai hésité avant de poser le livre dans lequel je suis plongée : Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras. J'ai lu environ la moitié du roman ainsi que deux articles du Magazine littéraire du mois de novembre 2011 consacré à la romancière. Tout se passe bien donc et la lassitude n'est pas encore au rendez-vous. Je vais juste faire une pause repas... et vous retrouve vers 14h.

Marguerite Duras au travail...
16h05 - Alors que prend fin, pour aujourd'hui, ce marathon de lecture, je viens de refermer Le ravissement de Lol V. Stein. J'ai également lu environ la moitié du dossier du Magazine littéraire consacré à l'écrivaine. Bilan de l'opération : 195 pages lues... et si l'on reste dans les chiffres, cela fait du 32 pages de l'heure... Explication ci-dessous :


Et oui, le thé n'a pas été assez infusé sans doute... et le RAT devrait être remboursé par la Sécu car il permet de se reposer sereinement ;-)