mercredi 17 avril 2013

Lancelot ou le Chevalier de la Charette de Chrétien de Troyes

La dame de Champagne, fille d'Aliénor et du roi de France, trône comme inspiratrice de ce roman, elle qui réunissait en sa cour poètes et écrivains. Marie a donné la matière et l'idée directrice, le poète se contentant de mettre en forme l'histoire du Chevalier de la Charrette qui suit...
... Un jour, lors d'une fête de l'Ascension, alors que la cour festoie, surgit en cette belle et noble assemblée un chevalier armé de pied en cap. Celui-ci lance un défi au roi. En effet, il détient en son royaume de Gorre des gens de la terre d'Arthur. Si le roi veut les revoir, il doit accepter de laisser sa femme se diriger dans un bois, en compagnie d'un chevalier. Un combat aura alors lieu, et celui qui l'emportera pourra rentrer avec la reine et les gens enlevés. Sur ce, le chevalier s'éloigne. Keu à la langue fourchue (dois-je vous rappeler qu'il s'agit du fourbe des légendes arthuriennes ?) menace alors de partir de la cour. Le roi, déjà ébranlé par les paroles du chevalier anonyme, le supplie de rester, mais comme Keu ne veut rien entendre, il envoie la reine Guenièvre pour le faire céder. 
 
Face aux suppliques de la dame, Keu accepte de rester à condition qu'on lui accorde ce qu'il demandera. La reine acquiesce. Keu et Guernièvre vont alors trouver le roi qui accepte de se soumettre à la volonté de son sénéchal qui lance alors le souhait suivant : "Nous irons donc à la recherche du chevalier qui nous attend dans la forêt."... C'est avec effroi que la cour assiste au départ de Keu l'orgueilleux suivi de la reine montée sur son palefroi !
Moult aventures vont ensuite émailler cette histoire : Lancelot, chevalier lancé à la poursuite de sa reine, devra affronter l'épreuve du lit périlleux, traverser le pont immergé, le Pont du l'Epée et le cimetière du Futur... autant dire que l'on ne s'ennuie pas et cela donne vraiment envie de se plonger dans la littérature médiévale !


6 commentaires:

  1. je suis sûrement un peu ridicule mais je n'ai jamais lu cette littérature car j'ai peur de m'ennuyer un peu, à te lire j'ai vraiment tord

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    1. @Dominique : la littérature du Moyen Âge souffre de cette image... à tort car on ne s'ennuie pas une seconde ! J'hésite même à me relancer dedans car lorsque je retourne dans cette période de l'histoire, je n'arrive plus à en décoller. ;-)

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  2. Je crois que je l'avais au programme au bac de français (il y a 2 ou 3 ans... Non je rigole) et je m'y suis remise en DEUG! Ça me rappelle plein de souvenirs ton billet. C'est vrai que la littérature médiévale est plus attractive qu'on ne le pense ...;-)

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    1. @Galéa : tout à fait ! d'ailleurs je fais souvent une cure médiévale l'été :-)

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  3. Ca me rappelle mes années de fac et la lecture en vieux français....

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    1. @Alex : la lecture en vieux français ne m'a pas laissé que des bons souvenirs... mais maintenant, je lis uniquement la traduction, même si je me laisse aller parfois à lire quelques passages du texte d'origine quand j'ai une édition bilingue en main ;-)

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