À neurones fatigués, écriture simplifiée… Voilà la maxime de la fin
du mois de juin qui m’a poussée vers ce livre judicieusement placé sur le
présentoir des nouveautés de la bibliothèque près de chez moi. Et je n’ai pas
été déçue par cette lecture car il faut avouer qu’à défaut de trouver un
quelconque style (que je n’attendais pas…) j’ai trouvé une histoire bien
prenante, même si elle est un peu longue à l’allumage.
Tout commence sur un bateau. Pincemi…
Shy, un jeune mexicain embauché par la Compagnie Paradis, finance en partie ses
études grâce à un job d’été. Garçon de piscine le jour, il s’occupe des nantis
qui passent, eux, leur été à soigner leur bronzage. La nuit, il se transforme
en porteur d’eau. Il en pince pour Carmen, une belle amazone qui vient du même
quartier que lui mais qui est promise à un étudiant en droit (mais bien sûr,
elle n’est pas sûre des sentiments qu’elle éprouve pour son futur mari, et
encore moins de ceux qu’elle ressent peut-être pour son « ami »
Shy…). Comme vous pouvez le constater, le premier tiers du livre surfe sur un
mélange des Feux de l’amour mâtiné de
La croisière s’amuse. J’avoue avoir
songé à refermer rageusement l’ouvrage plusieurs fois. Mais, n’ayant rien
d’autre à lire d’adapté à l’état de ma petite cervelle, j’ai persisté :
bonne pioche !
Le roman est divisé en huit jours
et à partir du deuxième, l’ambiance est moins mièvre. Pour tout dire, on se
rapprocherait plutôt d’un remake de War
World Z. En effet, un tremblement de terre qui dépasse l’échelle de Richter
touche la Californie et un tsunami va bientôt venir troubler la quiétude de la
croisière… Mais ce n’est pas tout, une étrange maladie qui a déjà touché la
famille de Shy, la maladie de Roméro, se répand parmi la population.
Alors, vous vous en doutez, Shy
aura besoin de puiser au plus profond de ses ressources pour faire face à un
destin qui lui réserve de bien sombres surprises… brrrrrrrr. Et moi, je n’ai
pas eu besoin de puiser au plus profond de mes faibles réserves du moment pour
me laisser emporter par cette histoire dont le deuxième tome sortira en
novembre 2014. Et oui ! il s’agit d’un diptyque alors attention, ceux qui
s’y laissent prendre devront attendre, comme moi, la suite des aventures de
leurs héros.
Roman publié dans la collection
« R » de Robert Laffont, Les
vivants, sous-titré « Vous regretterez d’avoir survécu »
(re-brrrrrr) caractérise bien la production qui peut être celle des auteurs
diplômés de « Creative Writing » : un produit bien formaté qui se
consomme comme un bon McD. un jour de flemme intense. Si on se laisse prendre
au jeu, on ne peut que regretter toutefois le manque de subtilité de
l’ensemble. Les personnages sont très stéréotypés et on frôle l’overdose
d’idées reçues. M’enfin, parfois, j’aime bien manger des frites avec de la
mayonnaise… OK, la comparaison est un peu grasse, mais assez adaptée, la
preuve :
« Rodney remercie ses amis
en se penchant par-dessus la table pour les serrer dans ses bras, manquant
d’écraser les pizzas au passage. Puis il se sert une première part. Bientôt
suivie d’une deuxième, et d’une troisième.
L’odeur de fromage et de
pepperoni fait tellement saliver Shy qu’il prend à peine le temps d’admirer
Carmen (la belle amazone…). Son estomac gronde. Il saisit une part, tamponne
l’excès de graisse avec une serviette en papier, et la replie comme il peut
avant de mordre dedans. »
Encore une part ?
Attention, cet extrait se situe dans le premier tiers du livre… sachez
que les six jours qui suivent vous réservent bien des frayeurs !...
Catégorie SF |
Il me paraît dispensable, surtout avec la PAL qui m'attend ;-)
RépondreSupprimer@Aifelle : on est d'accord... Bon we :-)
SupprimerComme Aifelle... même si la pizza se marie actuellement avec la coupe du monde (et sans moi, bien sûr)
RépondreSupprimer@Keisha : bien vu le lien avec la coupe du monde, je n'y avais pas pensé... ;-) Bon we à toi.
Supprimersi ça sent Les Feux de l'amour... ben je fuis! :-) Bon week-end!
RépondreSupprimer@Violette : la première partie risque de te faire fuir très loin alors ;-) Bon we à toi aussi !
SupprimerTu ne m'en veux pas Margotte, je passe mon tour, ce n'est vraiment pas mon style....
RépondreSupprimerBon dimanche ma belle
@Galéa : je pense que tu peux éviter cette lecture en effet, on ne t'en voudra pas ;-) Bon dimanche à toi aussi !
SupprimerC'est vrai qu'en juin, je me trouve moins exigeante côté lectures.
RépondreSupprimer@Alex : c'est bien aussi de se laisser aller à quelques lectures de franche détente, même si elles sont oubliées tout de suite ;-)
SupprimerPas sûre de dépasser le premier tiers (La croisière s'amuse et Les feux de l'amour, très peu pour moi)... ;-) La suite semble distrayante, mais j'ai déjà d'autres lectures "détente" en stock ! Merci pour cette participation (je rattrape peu à peu mon retard dans la lecture des billets du challenge).
RépondreSupprimer@Miss Léo : je pense que c'est une lecture dont on peut se dispenser, même si cela s'améliore en route... Bon we !
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