jeudi 9 janvier 2014

Cent portes battant aux quatre vents de Steinunn Sigurdardóttir


     Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais chez Margotte, le premier roman de l’année, c’est quelque chose d’important car il donne en quelque sorte la « tendance » de l’année. Pas question donc de commencer par un livre poussif. Alors, si vous aimez les livres à la fois drôles et romanesques, Cent portes battant aux quatre vents peut s’avérer un bon choix pour entamer 2014. Sorti en 2011, cet ouvrage est le dernier opus de Steinunn Sigurdardóttir, romancière islandaise vivant entre son île du bout du monde et l’Allemagne.

La lecture de l’incipit vous plonge directement dans l’ambiance :

  Je déjeunais dans un restaurant indien de la place Toudouze lorsque je découvris ce qui manquait. Un amant. Un amant pour de vrai, avec mots doux, superposition des mains et tout le saint-frusquin. Comment n’y avoir pas pensé plus tôt ?
C’est que le temps commençait à être juste, car ma petite Helga allait se mettre en route pour me rejoindre. Il serait naturellement impossible de se plonger dans de petits à-côtés après son arrivée, et je ne pouvais pas escompter trouver quelqu’un, comme ça, illico presto. Je n’étais malheureusement plus dans la situation de mes années d’étudiante, où des hommes d’âges divers me suivaient à la queue leu leu par les rues de Paris. C’était bien embêtant. En ces années-là, je ne voulais voir personne hors celui qui m’était inaccessible.

   Voilà, le ton est donné… Brynhildur, femme au mitan de la quarantaine, séjourne à Paris, ville où elle a fait ses études il y a fort longtemps. Mariée et mère de deux grandes filles, elle va partir en quête d’un amant, sans que l’on sache trop pourquoi (les filles, je vous laisse proposer quelques raisons possibles…). Cette quête dont je vais bien me garder de vous révéler la fin, sera l’occasion d’un retour en arrière. En effet, ce retour à Paris va renvoyer Brynhildur à ses années de jeunesse, et à un ancien amour pour son professeur de grec.
   Ce court roman brosse, en 124 pages, le bilan d’une vie. Malgré le ton de la confession, on ne s’ennuie pas une seconde. Le ton, libre et coquin, dédramatise les situations les plus tristes. J’ai aimé cet humour constant accompagné d’une forme de liberté réjouissante. Oui, vraiment, un excellent roman pour commencer 2014 !

samedi 4 janvier 2014

Les coups de coeur de Margotte de l'année 2013

L'année 2013, finalement, aura été assez faste en terme de lecture. Pour commencer l'année 2014, je vous propose une petite sélection de mes coups de coeur de l'année écoulée car hélas, je n'ai pas toujours eu le temps de chroniquer les ouvrages en question (lorsque un billet est associé, le lien est associé au numéro au dessus du roman)... 
Dans la catégorie romans (littérature française et étrangère), en tête de liste, tout en haut du podium :
1

Ensuite, un quatuor que l'on pourrait placer sur la même marche, en deuxième place. J'ai tout de même établi un classement sans y croire vraiment...

2
 3 La trilogie de Corinne Hoex
           4


5

Du côté des polars, la découverte de Thomas H. Cook aura été la révélation de l'année, avec celle des enquêtes du département V et de son trio de choc (je suis d'ailleurs plongée dans Dossier 64, le 4e opus !). Donc, sans surprise, en tête :

1
 2
3

En littérature jeunesse, un vrai coup de coeur, à lire absolument (c'est du fantastique) :
 Et enfin, hors catégorie, de ces livres que l'on ne peut pas oublier, et encore moins classer, le livre de Valence Rouzaud, Correspondances.
Photographie d'Asphodèle

Voilà quelques idées pour bien démarrer l'année 2014 que je vous souhaite joyeuse, ensoleillée (l'effet de la pluie continue commence à se faire sentir...) et pleine de belles découvertes littéraires...

http://souslesgalets.blogspot.fr/2013/11/challenge-nos-pepites-de-lannee-2013.html