mardi 27 septembre 2016

Marathon de lecture d'automne du 1er au 2 octobre 2016



Ami(e)s blogueurs(euses)
Adeptes des défis et autres RAT de la blogosphère
Ce billet est pour vous...

Alors que le mois d'octobre approche à grands pas et que l'automne est déjà là, je vous propose, pour entrer pleinement dans cette saison, de lire durant tout un week-end !
De nombreux challenges courent sur la toile en ce moment, et de nombreux romans de la rentrée littéraire n'attendent que nos petits doigts pour venir tourner leurs pages. Rien de tel qu'un petit RAT pour avancer dans des lectures qui n'ont que trop été différées, ou pour faire avancer enfin un challenge qui patine. Comme vous le voyez sur le logo ci-dessus, j'envisage une ambiance plutôt cosy. De celle qui permet d'attaquer la semaine suivante le sourire aux lèvres.

En ce qui concerne les horaires, je vous propose quatre choix :
- Marathon chemins de traverse : tout comme vous voulez
- Marathon sentier côtier : deux heures durant chaque journée du week-end
- Marathon route 66 : six heures de lecture le samedi, idem le dimanche
- Marathon autoroute : plus de six heures de lecture par jour.
Vous pouvez bien sûr vous inscrire en sentier côtier le samedi et avancer par l'autoroute le dimanche....



Pour les lectures, je souhaite axer ce week-end de lecture sur la rentrée littéraire, ce qui ira très bien avec le challenge de la rentrée littéraire de Hérisson (ICI).
Je vous propose donc trois catégories
- Marathon macaron : on prend le thé tranquillement et on lit quand on veut, sans contrainte de lecture particulière, que cela soit en terme de genre ou de nombre de pages.
- Marathon Nothomb : on lit au moins un livre entier de la rentrée littéraire durant le week-end.
- Marathon épouvantable pour celles et ceux qui veulent cumuler ce RAT avec le RAT a week de Chroniques littéraires (il s'étend sur tout un mois, voir ICI). Je propose d'ailleurs un logo qui permet de se mettre dans l'ambiance du RAT a week et du challenge Halloween de Lou et Hilde. Si vous choisissez, à vos risques et périls cette troisième catégorie, il vous faudra bien sûr lire dans un week-end un ouvrage horrifique (ou bien voir une série ou un film horrifique).


 J'espère vous trouver nombreux(ses) ce week-end ! En route pour de nombreuses lectures, et éventuellement, prêt(e)s à embrayer sur un marathon d'un mois pour les plus courageux(ses). 
Les inscriptions se feront sur ce billet. Pensez à préciser votre choix d'horaires et votre catégorie, tout en sachant que tout cela reste souple et à adapter avec vos contraintes du week-end... 
Pour moi, cela sera marathon Nothomb, en empruntant la route 66 tout le week-end...

Les participant(e)s :
- La Fabulogiste : sentier côtier pour commencer, en version macaron
- Adrienne : une participation inattendue, avec macaron au menu 
- Frankie Pain : prendra également les sentiers côtiers 
- Lor : en cours de réflexion...
- Hilde : elle se risque sur les chemins de traverse, alors que des choses épouvantables l'attendent !
- Arieste, inscrite en cours de route, prend les chemins de traverse en catégorie macaron. 

mardi 20 septembre 2016

Mangeront-ils ? de Victor Hugo

     L'avantage des lectures communes, c'est que cela donne un objectif. Et avec une absence de presque trois mois de la blogosphère, il fallait au moins Victor Hugo pour se remettre le doigt au clavier ! Alors, au point où j'en suis, autant avouer que je ne connaissais pas, mais alors pas du tout cette pièce de notre grand écrivain national. Victor, d'ailleurs, l'avait oubliée dans ses cartons et elle ne sera publiée qu'à sa mort, en 1886, dans le Théâtre en liberté. Juliette Drouet, fidèle auditrice, avait elle bénéficié d'une lecture privée et avait tout de suite repéré le côté inclassable de la pièce.
C'est du haut de son rocher d'exilé que Victor Hugo rédige cet opus surprenant. Tout en maudissant Napoléon le Petit, il rédige quelques-unes de ses œuvres les plus puissantes comme L'Homme qui rit, entre autres... et pour se délasser, il écrit les pièces de ce qui deviendra son Théâtre en liberté.  
   La pièce, courte (1582 vers), se divise en deux actes. Rédigée en 1867, entre Les Travailleurs de la mer et L'Homme qui rit. Elle met en scène une histoire étrange qui se déroule dans un temps indéterminé mais habité par un Moyen Âge fantaisiste. Sur l'île de Man, deux amants sont pourchassés par un roi jaloux. Pour abriter leur amour, lady Janet et lord Slada ont trouvé refuge  au fond d'un cloître. Sur les pierres des ruines qui les entourent, des plantes vénéneuses. Ils peuvent donc s'aimer mais... ils ont faim jusqu'à ce qu'Aïrolo, fils de la sorcière Zineb, vienne les aider (où l'on apprend qu'il est difficile de vivre seulement d'amour et d'eau croupie...).

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Pièce mise en scène au Théâtre de la Criée (voir ICI)
J'ai lu cette pièce sans trop me soucier d'analyse ou même d'un éventuel billet à rédiger et me suis laissée porter par la fantaisie qui irrigue ce texte. J'ai aimé me retrouver dans cette atmosphère de conte qui vilipende le pouvoir arbitraire et les rois trop jaloux. La vieille Zineb a eu ma préférence, et me faisait presque oublier les tourtereaux. J'ai savouré les didascalies à rallonge qui proposent un récit dans le théâtre et goûté ce mélange des genres digne d'une marmite de sorcière ! Voilà une œuvre théâtrale à consommer sans modération et qui donne franchement envie de la voir sur scène...

Lu dans le cadre d'une lecture commune avec Claudialucia, Nathalie et Miriam. Cela compte aussi pour les chalenges romantisme et Victor Hugo, et pour le challenge théâtre d'Eimelle.