Alors que le ciel semble afficher de belles promesses... je pars pour une semaine :-)) Dois-je préciser que je suis ravie ? Bon we à vous que je n'oublie pas (je vais pouvoir prendre de belles photos et lire beaucoup...).
Et bien, après les Tudor, voilà une deuxième série historique qui m'a littéralement rivée devant mon écran... Après l'Angleterre d'Henri VIII, cap sur Rome. L'Italie, divisée en royaumes rivaux garde les yeux rivés sur la capitale. Le premier épisode s'ouvre sur l'arrivée au saint siège du Pape Alexandre VI (1492-1503), Césare Borgia, issu d'une famille royale du royaume de Valence en Espagne. Le personnage, joué par Jérémy Irons, est retord à souhait... Une fois installé sur le trône écarlate, ce nouveau Pape va tout faire pour installer sa famille dans les rouages du pouvoir pontifical. Il va également s'illustrer par une conduite fort débauchée pour un homme d'église, ce qui va lui attirer les foudres de certains cardinaux et les harangues de Savonarole.
Je ne veux pas trop en dire afin de ne pas dévoiler les multiples rebondissements d'un règne fort agité... Je vous donne seulement quelques éléments, sous la forme de titres de chapitres, dans le désordre :
- Comment l'on assiste à l'avancée des troupes du roi de France, Charles VIII, en direction du royaume de Naples.
- Où Savonarole invective la foule florentine pour la faire réagir face au népotisme pontifical.
- La nuit de noce de Lucrèce Borgia.
- Où il ne fait pas bon être l'ennemi du roi de Naples !
Vous l'avez compris, j'ai été complètement conquise par cette première saison et j'attends avec grande impatience la suite... Les dix nouveaux épisodes de la saison deux vont être diffusés en 2012. En attendant, j'ai bien envie de lire Lucrèce Borgia de Victor Hugo !
N'est-il pas magnifique cet arbre si gigantesque qu'il ne peut porter le poids de ses branches ? Il lui faut des tuteurs qui l'aident à garder ses grands bras au dessus du sol... Grandiose je vous dis!
Vous aimez Alexandre Dumas ? Le roman feuilleton vous rend fébrile ? Gavroche et Cosette sont des personnages qui hantent votre imaginaire ? Alors ce livre est fait pour vous ! Ne vous fiez pas du tout à son classement en littérature jeunesse, il se lit de 7 à 77 ans et plus...
Tout commence en Bretagne, à l'orée de la grande boucherie autrement appelée la Grande Guerre. Gwen vit avec sa mère. Son père et mort en mer. Après un apprentissage de mousse qui se termine rapidement et manque bien de le laisser pour mort, il est associé au vieux Braz, le rebouteux du village, mi-aveugle mi-sorcier. Un jour, alors qu'il vient d'être salement amoché par deux odieux gamins, l'Ankou vient le chercher, juché sur sa charrette aux essieux grinçants...
Le roman bascule alors dans le fantastique et nous voilà plongés dans un monde où évoluent d'étranges personnages comme "nez-de-cuir". On y trouve les "jardins de fer" qui servent de pénitencier, "l'île aux chiens" où l'on brûle d'immenses mannequins, le "pilbil", oiseau magique qui aime l'alcool jusqu'à s'en rendre malade et bien d'autres choses... Je ne vous en raconte pas plus afin de ne pas gâcher une lecture qui tient en haleine du début à la fin ! Voilà un monde qui vaut bien d'autres univers de fantasy ! Les nombreuses références au légendaire breton ajoutent de l'intérêt à un livre dont l'auteur possède un réel talent pour nous emporter sur ses terres imaginaires.
Voilà une bande dessinée découverte totalement par hasard au cours de l'une de mes déambulations en bibliothèque... Attirée par la douceur du trait de la première de couverture, et peut-être par le maillot de bain synonyme de chaleur... j'ai également aimé la forme arrondie des contours de l'ouvrage. Celui-ci se divise en sept chapitres, dont le dernier est un monologue.
Tout commence alors que l'héroïne a 16 ans. C'est l'été et, enfin seule en vacances (autrement dit, avec son frère mais sans ses parents), elle s'ennuie sur la plage avant de rencontrer Cyril, un garçon légèrement plus âgé qu'elle. Va alors se nouer entre eux une relation qui confère à la bande dessinée son ossature.
Un homme, une femme, une histoire d'amour estivale, rien de bien original me direz-vous... Et bien détrompez-vous ! Ce récit présente de nombreux attraits. Tout d'abord, il y a le maillot de bain le dessin, fort agréable à regarder, avec des couleurs chaudes dont on ne se lasse pas. Ensuite, il y a un excellent emboîtement narratif ainsi qu'un mélange des temporalité. En effet, dès la deuxième page, un récit teinté en bleu vient commenter le récit principal. On a ainsi des cases où le récit principal se déroulant dans le passé se voit lu au regard d'un temps plus près de la situation du présent qui ne nous sera dévoilée qu'à la fin...
Pour conclure, une lecture vraiment sympathique qui donne envie d'acheter un maillot de bain rouge de découvrir d'autres titres de cette maison d'édition.
-Un verre de lait, s’il vous plaît d’Herbjørg Wassmo. Un livre coup de poing, tellement dur que je n'ai pu aller jusqu'au bout malgré la qualité de l'écriture. Il s'agit de la descente aux enfers d'une jeune femme lituanienne dans le milieu de la prostitution... Je suis arrivée à la moitié environ, en apnée, et à la limite de la tachycardie, j'ai donc arrêté là. Âmes sensibles s'abstenir, La dérobade, à côté, c'est oui-oui à la plage...
Mes lectures en cours
La douane volante de François Place (littérature jeunesse).
Lorsque j'ai aperçu ce livre chez mon libraire préféré, vous vous doutez bien que je n'ai eu qu'une envie : le lire au plus vite... Voilà qui est fait ! J'ai passé un excellent moment en découvrant ce roman qui s'attarde sur les amours sulfureuses de Colette avec son beau-fils, Bertrand de Jouvenel. L'écrivaine a quarante-sept ans lorsqu'elle s'éprend du fils de son second mari, qui lui en a dix-sept seulement. Le roman s'attache à sonder le moment où Colette bascule, celui où elle cède à la pulsion. Tout commence par un dialogue entre les deux protagonistes :
" - Regarde la mer.
- ...
- Pourquoi ne regardes-tu pas ? Regarde ! (...)
- Arrête de me vouvoyer ! Tu as dix-sept ans, Bertrand ! Je suis peut-être la femme de ton père, mais si tu m'appelles Colette, tu me tutoies, je te prie."
Plage de Rozven
Ensuite, en onze chapitres, l'auteure imagine la journée durant laquelle tout bascule, de la surprise de l'apparition du désir à ce qui entraîne l'apparition du sentiment amoureux. Le premier chapitre s'ouvre encore sur la plage. Colette parle et ce "je" va, en une journée, se confier à un psychanalyste :
"Pardon, docteur, je ne connais pas bien la psychanalyse. Et je vous raconte ce qui vient de m'arriver comme on entre dans un jeu de rôles. Déformation professionnelle. C'est juste pour que vous sachiez à quel point Bertrand est un danger pour moi. Je ne suis rien, contrairement à ce que l'on croit. Une petite Bourguignonne qui a poussé dans la terre fraîche. Une écrivain qui n'est pas vraiment romancière. (...) Je m'appelle Colette. Et je ne raconte pas d'histoires. Ni à moi, ni à mes lecteurs. Alors vous pensez, je n'ai pas l'intention de vous mentir. Je me livre en pâture. Cash, comme on dira quand je serai morte."
Comme vous pouvez le lire ci-dessus, il s'agit donc d'une sorte de confession qui se tisse dans le cadre d'une séance de thérapie, une longue séance de toute une journée. Nous n'entendrons pas la voix du thérapeute, seulement celle de Colette qui imagine ce qu'il peut bien penser du conflit qui l'agite. L'idée est bonne je trouve, d'avoir créé ce dialogue imaginaire. Il nous permet d'entrer dans la peau de la romancière, tout en revisitant une partie de sa vie. Un fort bon moment de lecture qui donne envie, une fois de plus, de se plonger dans les écrits de Colette !...
Vous pouvez aussi écouter la romancière qui présente ici son livre :
Merci à Babelio et aux éditions Plon pour l'envoi du livre !
C'est toujours étonnant d'assister à l'arrivée de ces centaines d'oiseaux ! Vous remarquez qu'ils ont trouvé un perchoir permettant de maintenir la cohésion du groupe... Il manque le bruit, à vous de faire preuve d'un peu d'imagination... Bon dimanche à vous :-)