jeudi 14 juillet 2011

Une semaine entre terre et mer (2) - Algues vertes...


J'aime tant ces paysages maritimes... que j'aimerais bien voir disparaître ça :


Et oui ! Il ne suffit pas d'interdire les affiches qui militent pour la suppression de ces algues toxiques, cela ne les fait pas disparaître des plages (pas plus que le ramassage, pis-aller qui ne change rien au problème de fond...).

11 commentaires:

  1. Un problème complexe ... à Brest,on commence à voir apparaître es algues vertes...

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  2. Je suis bien d'accord avec toi et ça me désole tout autant. C'est à la source qu'il faut traiter le problème. Mais il y a tellement d'intérêts en jeu... Cela va être très long et difficile de changer les mentalités malheureusement...

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  3. Ca ne ressemble pas à Plestin les Grèves, mais ça m'en fait souvenir.
    Rassurez-moi, c'est quand même la Bretagne ?

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  4. Soupirs ..... on parle beaucoup d'écologie, mais on en est très très loin au niveau des décideurs.

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  5. C'est complexe pour l'Etat de trancher dans des enjeux où il y a des ultras des deux côtés.

    La seule solution est la concertation et la patience. Je pourrais t'en parler plus puisque mon mari est exploitant agricole mais pas en Bretagne.

    Et tu peux lire cet excellent blog qui permet de voir à quel point la presse est loin du monde agricole. Et que donc il n'y a pas de solution facile et rapide. (notamment pour les nitrates tu regarderas les tableaux de rendement de bottes de paille) http://paysanheureux.canalblog.com/

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  6. @Clara : problème complexe, et surtout, sanitaire... Quand ont connait les effets des algues en question, cela prête peu à sourire :-(

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  7. @Pascale : oui, c'est bien là que le bât blesse, les intérêts en jeu... et l'électoralisme.

    @Walrus : oui, je vous rassure, c'est bien la Bretagne, dans le Morbihan très exactement...

    @Aifelle : oui, et en attendant, on enlève des algues à la pelle dans les Côtes d'Armor :(

    @Caro : je vais aller voir ce blog, merci pour le lien. Le problème est complexe, c'est sûr, mais en cas de problème sanitaire grave (et c'est le cas) il me semble qu'il faut prendre des décisions rapidement, ce qui ne veut pas dire faire n'importe quoi ou écouter les sirènes des "ultras" qui ne manquent pas, dans ces cas, d'utiliser la peur ou la démagogie. Bon we :-)

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  8. Margotte non. je te dis non. Je ne pense pas que l'on soit en train parler d'une épidémie HIV, Ebola ou autre. Et nous avons le même problème ici mais personne n'a pensé que cela se résoudrait en un an, d'ailleurs c'est une hérésie écologique.

    Je pense que c'est grave mais que mettre en jeu toute un secteur économique c'est un peu n'importe quoi, comme ça parce que, non, l'écologie est la mode. Vois-tu, cultiver un jardin ce n'est pas cultiver 300 ha, celui qui pense cela est comme celui qui pense que faire les devoirs à son enfant c'est pouvoir donner des conseil à un prof. Et de toutes façons, on ne répare pas des années de décisions stupides en deux coups de cuillère à pot.
    Et n'oublions pas, la terre n'est pas une usine, elle ne produit pas à la demande ; quand il n'y aura plus assez à manger dans 50 ans, on en reparlera. La terre a ses limites de production et notre population continue de croître.

    Et je te le le dis, en toute confiance, on ne fait même pas ça, tout ce tapage, pour les femmes qui se font battre ; on se fout de l'état des prisons, des gens qui y meurent, les enfants maltraités, ça fait la une des journaux? Non. les gens qui crèvent la faim dans le monde? Non. Ce ne serait pas une urgence ?
    Mais, on râle pour une retenue agricole, l'écosystème etc.. On ne dit rien quand on fait un lac pour les loisirs... Alors... Je trouve ça hypocrite. C'est tout. Et facile... Et lâche....

    Tu vois, on passe ça en pertes et profits dans une partie du monde agricole... et ils jouent quand même le jeu, même quand ça fait mal au bide toutes les c... que l'on débite sur eux, agriculteurs pollueurs et autres gentillesse... si tu savais le nombre de saletés que les gens déposent dans nos champs... Tu rirais jaune...

    Ah et puis j'oubliais, tu sais combien de gens ce suicident dans ce secteur depuis des années... Ouais ben , c'est pas France Télécom, c'est moins sexy au niveau média... alors motus, sauf dans l'amour est dans le pré parce que se maquer avec un agriculteur ça fait de l'audimat.

    Je sais que tu es allée voir le blog de paysan heureux, j'espère que tu comprendras mieux ce que ces gens vivent, tellement loin de ce que l'on peut en dire. tellement loin de la presse... Ultra... d'un côté comme de l'autre.

    :)

    Bon WE à toi. La nature apprend la patience or nous vivons dans un monde impatient.

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  9. @Caro : difficile de discuter d'un sujet aussi délicat par le biais de commentaires sur un blog... Il faudrait pouvoir le faire de vive voix ! Je sais combien ce secteur est gravement miné (concernant les suicides dans le secteur, j'ai été touchée parmi des proches...). Cela n'empêche pas de poser le problème des algues vertes et d'essayer d'y trouver une réponse qui, cela va de soit, ne pourra être mise en place de manière miraculeuse... De plus, il ne s'agit pas du tout pour moi de remettre en cause les agriculteurs (ce que je ne pense pas avoir fait) qui ne sont qu'une partie des acteurs concernés dans cette affaire ! Affaire qui pose bel et bien un problème sanitaire, mais pas de type épidémique bien sûr.
    Tu poses de vraies questions dans ta réponse qui ont le mérite d'élargir le débat, en ce qui concerne l'alimentation humaine... Nous voilà arrivés aux 7 milliards d'individus sur la planète et le problème de la faim est loin d'être résolu (les actualités récentes sur la Corne de l'Afrique viennent nous le rappeler). Enfin, un sujet qui dépasse de bien loin (nous sommes sans doute d'accord sur ce point) deux malheureuses photos sur un blog...
    Bon we à toi

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  10. Margotte, tu as raison et je pense que ce n'est ni ici, ni d'ailleurs dans la presse que l'on peut évoquer vraiment ces sujets. Maintenant, tu sais bien qu'en matière d'écologie, malheureusement, le monde agricole est quand même devenu un bouc émissaire.

    Mais bon, je vais aller regarder ton bord de plage où tu as dessiné ton nom et lire ton dernier billet. Rien que le début et je me suis dit ahhhh je ne vais pas le lire ! :)

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  11. @Caro : désolée pour le dernier billet, c'est vrai qu'il est peu "léger"... or, en ce moment, avec cette satanée météo, on en a bien besoin !...

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