Début février, durant le RAT d'hiver du challenge nordique, grisée par la frénésie marathonienne, j'ai lancé une LC sur Ibsen pour la date d'aujourd'hui... Vous savez qu'entre temps, une vague de froid a saisi l'hexagone. Avec la vague de froid, une avalanche de travail s'est également abattue sur votre pauvre serviteur. Elle s'égare me direz-vous. Que nenni, vous allez voir ! Prise par le temps et les contraintes diverses, face à la date fatidique qui approchait, j'ai tenté l'esquive en prenant un livre court mais en lien avec le thème. J'entends déjà les voix chagrines : ah ah, elle fait comme les élèves un peu flemmards (oui, j'avoue...). Je viens vous présenter, très déçue, le résultat de toute cette affaire...
Tout s'annonçait pour le mieux : de la littérature italienne et un auteur que je ne connaissais pas mais visiblement reconnu. Une quatrième de couverture alléchante avec ce type de citation : "Qu'ai-je d'autre à dire, Henrik ? Ceux qui liront cette vie écrite de ma main diront qu'on y raconte peu de choses sur ta vie et qu'il y a ici beaucoup de divagations." Une invite pour tous ceux (et toutes celles) qui pratiquent les chemins de traverse. Me voici donc partie, enthousiaste, dans cette lecture. Enfin, enthousiaste pendant environ trois pages, parce qu'après, à part les illustrations (oui, je régresse en plus), je me suis ennuyée ferme.
L’œuvre a été rédigée en 1943. On nous la présente comme une œuvre "miniature" mais "majeure". Je pense être passée complètement à côté de la tonalité majeure. Quant à la tonalité mineure qui d'habitude, en musique, a ma préférence, je ne l'ai pas trouvée non plus, tout simplement parce qu'il n'y avait pas d'harmonie d'ensemble.
En effet, on passe d'une réflexion sur le Northmannaland à la mort du frère d'Ibsen sans comprendre pourquoi ni comment. Toute une partie du livre est occupée par des réflexions sur le féminisme qui m'ont parfois parues plus qu'obscures, voire oiseuses. Il ne me reste, en fait, de cette lecture pourtant laborieusement (pour ne pas dire scolairement) terminée, absolument rien. Et bizarrement, rien du tout sur Ibsen. Un comble ! Je mets ça sur le compte de la fatigue, mais je ne suis pas sûre que cela explique mon ressenti. Si certain(e)s d'entre vous l'ont lu, n'hésitez pas à me donner un avis... Pour conclure, je range cette lecture dans la catégorie "à reprendre éventuellement, un jour de beau temps".
Si certaines d'entre vous ont rédigé un billet, venez déposer le lien ici.
Le billet de Claudialucia ICI.
Le billet de Claudialucia ICI.
Je ne connais pas cet auteur ( reconnu) et j'avoue que vu ce que tu en dis, je ne vais essayer pas de le lire !
RépondreSupprimer@Maggie : tu peux t'en passer je pense, enfin, en ce qui concerne ce livre là ;-)
SupprimerHaha, en tout cas, tu as été bien inspirée pour ce billet ! J'ai ri du début à la fin !
RépondreSupprimer@A_Girl : c'est pas bien de rire du malheur des autres ;-) Je me suis bien défoulée en rédigeant ce billet, ça va mieux en le disant !
SupprimerBonsoir Margotte, c'est vrai que la couverture est attirante. J'ai bien compris que il n'y avait que ça (d'attirant). Donc, vaut mieux (re)lire les pièce d'Ibsen en attendant de trouver une bonne biographie, si elle existe. Bonne soirée.
RépondreSupprimer@Dasola : tout à fait ! Ah si seulement la traduction de la bd de Steffen Kvenerland était disponible... Il a réalisé une bio d'Ibsen et si elle est aussi bien que celle de Munch, je prends tout de suite ! Bonne journée à toi.
SupprimerJamais entendu parler de cet auteur italien, mais Ibsen, si, quand même ... Le peu que j'ai lu m'avait paru terriblement daté ! et terriblement étouffant ... Mais c'est quand même étrange vu le titre, qu'il ne soit pas question d'Ibsen, beaucoup de divagations alors ?
RépondreSupprimer@Athalie : je n'en n'avais pas entendu parler non plus... mais que suis-je allée faire dans cette galère ?... et ces divagations en effet...
SupprimerTu te rends compte que tu ne donnes pas très envie ? ;-) Je passe, il y a sûrement mieux à lire sur (ou de) Ibsen.
RépondreSupprimer@Aifelle : moui... sans doute... mais cela m'a fait du bien de rédiger ce billet, c'est toujours ça ;-)
SupprimerComme Aifelle, je dirais qu'il vaut mieux se contenter de lire Ibsen, (dit la fille qui n'en a lu qu'un !.
RépondreSupprimer@Moustafette : c'est sûr, répond la fille qui, du coup, n'en a lu qu'un aussi ;-)
SupprimerAutant aller à l'auteur directement - les pièces ne manquent pas, même si je préfère les voir au théâtre avant de les lire, personnellement.
RépondreSupprimer@Tania : je vise "Hedda Gabler" pour la suite... Et je suis bien d'accord, l'idéal, c'est encore de les voir au théâtre ! J'aimerais beaucoup voir jouer "La Maison de poupée" !
SupprimerVoilà un auteur qui me fait tellement peur que je ne l'ai jamais lu. Il faudrait que je commence par regarder l'une de ses pièces, je pense.
RépondreSupprimer@Valérie L : oh il n'y a pas de quoi avoir peur. Commence par "La Maison de poupée" qui est tout à fait abordable (et c'est un vrai plaisir de lecture). Avec les captations, maintenant c'est bien car on peut voir les pièces en effet...
SupprimerJe compatis à ton malheur, ce qui ne m'empêche pas d'en rire. Merci d'avoir été pionnière pour ce livre que je ne lirai pas ! Je pense que je t'avais déjà donné le lien : l'ennemi du peuple.
RépondreSupprimerhttps://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2018/01/henrik-ibsen-un-ennemi-du-peuple.html
@Claudialucia : j'ai rigolé aussi en le disant, ce qui est déjà pas si mal ;-) Je crois que je n'ai pas trop donné envie de lire le livre en question... Merci pour le lien ! et bonne soirée.
SupprimerJamais rien lu de lui ... oups!
RépondreSupprimer@FondantGrignote : oh, si si tu connaissais toutes mes lacunes... re-oups ;-)
SupprimerJe connais surtout Ibsen comme dramaturge, principalement pour "La maison de poupée", une critique acerbe. Toujours jouée je crois.
RépondreSupprimer@Christw : oui, je crois qu'il s'agit de la pièce la plus jouée, ce qui n'est pas étonnant car elle est d'une étonnante modernité.
SupprimerJe regrette de n'avoir pu participer à ce rendez-vous ! J'avoue, j'étais en vacances, un chalet charmant sans connexion internet ;) Mais je relirai Ibsen !
RépondreSupprimer@Marilyne : un chalet charmant sans internet, génial ! Tu as bien fait d'en profiter...
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