Durant la fin de l'été 1844, Lamartine, isolé sur la petite île d'Ischia, dans le Golfe de Gaëte, en Italie, commença à rédiger l'histoire de Graziella. Ce séjour insulaire devait permettre à l'écrivain de rédiger l'Histoire des Girondins, dans le cadre d'un contrat offert par Émile de Girardin, le directeur de La Presse, journal fort répondu à l'époque.
« J'avais rouvert ceux qui ne nous manquent jamais, nos souvenirs. J'écrivais sur mon genou l'histoire de Graziella, ce tristes et charmant pressentiment d'amour que j'avais rencontré autrefois dans ce même golfe, et je l'écrivais en face de l'île de Procida, en vue de la ruine de la petite maison dans les vignes et du jardin sur la côte, que son ombre semblait me montrer encore du doigt. » Lamartine, Préface au Confidences.
Ile d'Ischia
« J'avais rouvert ceux qui ne nous manquent jamais, nos souvenirs. J'écrivais sur mon genou l'histoire de Graziella, ce tristes et charmant pressentiment d'amour que j'avais rencontré autrefois dans ce même golfe, et je l'écrivais en face de l'île de Procida, en vue de la ruine de la petite maison dans les vignes et du jardin sur la côte, que son ombre semblait me montrer encore du doigt. » Lamartine, Préface au Confidences.
Ile d'Ischia
Le roman
Alors qu'il est âgé de 18 ans (il en avait en réalité 21), Lamartine est envoyé en voyage en Toscane par ses parents, qui pensent ainsi mettre fin à l'inactivé du jeune homme, ainsi qu'à une idylle naissante. Après une étape à Florence, puis à Rome, Lamartine arrive à Naples. Durant les quelques mois de ce séjour napolitain, le jeune homme se familiarise avec la vie des lazzaroni, ces pauvres et heureux pêcheurs qui siestent près de leur barque et dansent la tarentela avec les jeunes filles de leur caste. « Cette vie nous plaisait et endormait en nous ces mouvements fiévreux de l'âme, qui usent inutilement l'imagination des jeunes hommes avant l'heure où leur destinée les appelle à agir ou à penser. (…) Nous résolûmes de lier connaissance avec ces pêcheurs et de nous embarquer avec eux pour mener quelques jours la même vie. » Après avoir négocié avec un vieux pêcheur, Lamartine et un ami embarquent avec lui et après une nuit de mer leur apparaît l'île d'Ischia, « éclose comme un rêve de poète ». Durant deux mois, ils partagent la vie simple du petit peuple de la mer. C'est durant ce séjour que le jeune homme va rencontrer Graziella…
Alors qu'il est âgé de 18 ans (il en avait en réalité 21), Lamartine est envoyé en voyage en Toscane par ses parents, qui pensent ainsi mettre fin à l'inactivé du jeune homme, ainsi qu'à une idylle naissante. Après une étape à Florence, puis à Rome, Lamartine arrive à Naples. Durant les quelques mois de ce séjour napolitain, le jeune homme se familiarise avec la vie des lazzaroni, ces pauvres et heureux pêcheurs qui siestent près de leur barque et dansent la tarentela avec les jeunes filles de leur caste. « Cette vie nous plaisait et endormait en nous ces mouvements fiévreux de l'âme, qui usent inutilement l'imagination des jeunes hommes avant l'heure où leur destinée les appelle à agir ou à penser. (…) Nous résolûmes de lier connaissance avec ces pêcheurs et de nous embarquer avec eux pour mener quelques jours la même vie. » Après avoir négocié avec un vieux pêcheur, Lamartine et un ami embarquent avec lui et après une nuit de mer leur apparaît l'île d'Ischia, « éclose comme un rêve de poète ». Durant deux mois, ils partagent la vie simple du petit peuple de la mer. C'est durant ce séjour que le jeune homme va rencontrer Graziella…
Mon avis
Lire Lamartine s'imposait lors d'un séjour à Mâcon… Toutefois, si j'ai pris plaisir à lire ce roman, je n'ai pas été enthousiasmée. De belles formules, une écriture limpide (ce n'est déjà pas si mal…) mais il manque de souffle. D'ailleurs, j'ai manqué m'essouffler moi aussi à la fin… Enfin, Lamartine prosateur reste à découvrir !
J'avais adoré ce livre... Je l'ai lu il y a très longtemps mon impression serait peut-être différente maintenant.
RépondreSupprimer@Araucaria : j'ai pris plaisir à le lire malgré les réserves que j'évoque en fin de billet...
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