Quelle bonne surprise ce polar des années 60 tout droit venu de l'Europe du Nord. Sous titré Le roman d'un crime, il s'agit du premier volume d'une série qui en compte dix (ce qui permet de prévoir de bons moments de lecture à venir). Ces romans, composés à quatre mains entre 1965 et 1975, mettent en scène Martin Beck, inspecteur principal de la police nationale suédoise. Dans cette première enquête, il s'agit de trouver le meurtrier d'une femme retrouvée nue, étranglée et violée, au fond de l'écluse d'un canal de la petite ville de Motala. Face à ce meurtre qui va rester longtemps inexpliqué et sans aucun indice, l'inspecteur va devoir faire preuve de patience et de ténacité, ce dont il ne manque pas….
Ce premier roman invite vraiment à lire l'ensemble de la série ! Les personnages donnent d'emblée envie de mieux les connaître, et l'on sent poindre l'épaisseur psychologique qui ne va pas manquer de se développer au fur et à mesure de la série. Pour le style, je laisse parler Henning Mankell qui a préfacé la réédition proposée par Rivages/noir. “Et le livre tient toujours la route aujourd'hui : il est enlevé, son style est nerveux et l'intrigue, construite de main de maître.” Je ne manquerai donc pas de vous tenir au courant lorsque j'aurai lu le tome 2 : L'homme qui partit en fumée.
J'avais bien aimé mais l'histoire reste tout de même classique. Un bon polar, certes, mais pas inoubliable non plus, à mes yeux.
RépondreSupprimer@Nico : oui, on est d'accord, pas inoubliable mais il faut le replacer dans son contexte. A l'époque, la série était très novatrice, même si aujourd'hui, le rythme semble un peu lent. Je n'ai pas pu arriver au bout du 2e tome de la série... Je l'ai peut-être commencé au mauvais moment ? Je n'ai donc pas complètement renoncé, je vais essayer un de ces jours de m'y remettre. A suivre !
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