Ce ton libre, souvent ironique ou drôle, fait de cet essai un bon moment de lecture. Les chapitre se suivent et ne se ressemble pas, en dehors du thème directeur bien sûr, qui reste la lecture. De « Lire pour ne pas laisser les cadavres reposer en paix » à « Turlututu roman pointu », en passant par « La lectrice soumise » ou « Lectures en croûte », pas le temps de s'ennuyer. Surtout que certains passages s'avèrent vraiment croustillants. Ainsi, dans « Lire de mauvais livres », le passage sur Twilight de Stephenie Meyer est jouissif, surtout lorsque, comme moi, on a souffert le martyr en le lisant (en anglais pourtant, on ne peut donc blâmer le traducteur… et, je l'avoue, je n'ai pas terminé…). Au hasard, je vous propose cet extrait (je décline toute responsabilité concernant les auteurs auxquels vous pourriez associer ce texte) :
Lire pour la santé ah ah
« Il y en a assez, des choses qui donnent la santé. La santé ne justifie pas plus l'acte de lire que l'acte d'écrire n'est justifié quand on l'effectue comme une thérapie. Le lecteur est bienveillant de lire ces ouvrages où, sans plus d'intérêt pour les autres, l'auteur essore ses soucis. Ces torchons doivent être rejetés hors des bibliothèques. »…
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