L'histoire
Saint-Cloud, le 9 thermidor de l'an II. Un prisonnier dont on ne connaît pas encore l'identité croupit au fond d'une geôle humide et grise. 1818, à Paris. La Révolution a vécu et les Bourbons sont de retour en la personne de Louis XVIII. Hector Charpentier, médecin d'un certain âge, est soupçonné du meurtres d'un inconnu. Un mendiant vient lui rendre visite. Et mendiant en question n'est autre que…. Vidocq ! L'inspecteur de la sûreté générale est peu convaincu de la culpabilité du médecin a qui il va demander sa collaboration pour résoudre une enquête qui va vite tourner autour du sort ayant été réservé au Dauphin au lendemain de la Révolution. Qu'est-il arrivé à Louis XVII, officiellement mort dans la prison du Temple ? Cette enquête nous conduit dans les rues de Paris, à la suite des personnages.
Mon avis
Je n'ai pas été enthousiasmée par ce roman historique, malgré les critiques dithyrambiques lues sur la quatrième de couverture . Certes, il est bien construit. Certes, il sait distiller une forme de suspense, mais il manque de souffle. Je me suis donc essoufflée moi aussi. Il semble avoir été produit sur le modèle d'une recette déjà bien rodée, mais à force de manger toujours le même plat, on a envie d'autre chose… Aussi vite lu, aussi vite oublié… De plus, il m'a semblé déceler un net parti pris anti-révolutionnaire dans l'ouvrage, assorti d'une nostalgie à peine voilée pour les porteurs de perruques. On peut pourtant faire un excellent roman historique sur fond de XVIIIe (pour ce roman, XVIIIe et XIXe) sans pour autant prendre parti de manière trop ostensible ni pour les sans-culottes, ni pour la noblesse. C'est même, à mon sens, une des conditions nécessaires à la composition d'un bon roman historique…
Portrait de Louis XVII attribué à Elisabeth Vigée Lebrun
Lecture effectuée dans le cadre d'un partenariat entre Blog-O-Book et les éditions du Cherche-midi. Merci à eux !
Ah, je verrai bien. J'espère ne pas trop me focaliser sur cette prise de position, du coup ! :/
RépondreSupprimer@Leiloona : tu vas peut-être aimer quand même ;-) Je ne manquerai pas de lire ton billet...
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