Dimanche matin, j'ai eu la chance d'assister à une projection en avant-première du dernier film de Bertrand Tavernier, La Princesse de Montpensier, adaptation cinématographique de la nouvelle de Mme de Lafayette (1634-1693). Attention… moteur !
Le synopsis
Le film s'ouvre sur une scène de guerre. Nous sommes en 1562 et les guerres de religion ensanglantent le royaume de France. Charles IX, le roi, est sous la houlette de la reine-mère, Catherine de Médicis qui essaie vainement de calmer les hostilités. Marie de Mézières, riche héritière, est poussée par son père à épouser le prince de Montpensier qu'elle ne le connaît pas. Elle aime le jeune duc de Guise, fougueux et batailleur, qui sera bientôt surnommé « le Balafré ». Alors que Marie vient d'être mariée contre son gré, son époux est appelé par le roi à rejoindre les princes, afin de lutter contre les huguenots. Dans le souci de protéger sa femme, Montpensier envoie sa belle épouse dans son château de Champigny, en compagnie du comte de Chabannes, son ancien précepteur, en qui il a toute confiance. Mais dans ce château reculé où la belle s'ennuie, le hasard envoie aussi le duc de Guise ainsi que le duc d'Anjou (le futur Henri III). Anjou s'éprend de la princesse, et Chabannes aussi… Sur fond de combats guerriers, l'amour de la belle va alors devenir un enjeu, et exacerber les rivalités entre ces hommes tous amoureux de la même femme.
Mon avis
Je n'en raconte pas plus bien sûr, afin que vous puissiez profiter de ces deux heures trente follement romanesques. Le tableau historique, bien brossé, emporte le spectateur dans les tourbillons de l'Histoire. La férocité de la guerre s'affiche dans plusieurs scènes qui présentent les combats au corps à corps et à l'arme blanche, ainsi que les cris des chevaux, nous plongeant dans la violence de l'époque. On découvre aussi la cour du royaume et ses intrigues… Le rôle de la princesse convient tout à fait bien à Mélanie Thierry. J'ai trouvé le personnage de Chabannes fort bien interprété par Lambert Wilson (seul personnage totalement imaginaire de Mme de Lafayette). Gaspard Uliell campe un duc de Guise arrogant à souhait, et Raphaël Personnaz incarne le duc d'Anjou avec le brio qui sied à ce personnage de cour. Seul bémol au tableau, le personnage de Montpensier, joué par Grégoire Leprince-Ringuet que j'ai trouvé fade et parfois peu crédible. Enfin, en dehors de cela, vraiment, un excellent moment de cinéma !!!! Il sort dans les salles le 3 novembre, ne vous en privez pas….
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