Alors, pour ceux qui ne connaissent pas Blacksad, commençons par le début : il s'agit d'un détective privé à tête de chat et au museau blanc. Oui, oui, encore une BD avec des animaux anthropomorphes comme je les aime… Les enquêtes se déroulent toutes dans une ambiance de polar des années 50 et notre héros félin évoque franchement Humphrey Bogart. Les intrigues prennent place à New York, sauf dans ce quatrième tome qui se déroule à la Nouvelle Orléans.
Dans l'ensemble de la série, l'espèce animale représentée caractérise le caractère du personnage et son rôle dans l'histoire. Ainsi, Smirnov, un berger allemand, commissaire de police droit et intègre, collabore avec notre héros. Les “vilains-méchants” s'incarnent souvent sous la forme de reptiles et autres sauriens, mais il existe aussi la version chien méchant, ours blanc ou renard blanc dans Artic-Nation, le deuxième tome (voir planche ci-dessous).
Ce quatrième opus, donc, se déroule à la Nouvelle Orléans. Blacksad erre dans les rues de la ville alors que la fête de Mardi gras bat son plein - ce qui nous vaut d'excellente planches, très colorées, sur l'ambiance qui règne dans la ville à cette occasion-. Notre félin cherche un certain Sebastian, chien et junkie notoire, ancien pianiste dans un orchestre de jazz. Faust, son producteur, inquiet de la disparition du musicien, a fait appel à Blacksad pour le retrouver. En effet, la mort éventuelle de Sebastian, selon son producteur et soit disant ami ruinerait sa maison de disques et serait une perte incommensurable pour le monde de la musique. Notre chat, accompagné par Weekly, un journaliste-fouine curieux et amateur de femmes, part donc sur les traces du jazzman…
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